L’ouverture, prévue le 1ᵉʳ août 2025, marque une étape majeure pour le parc zoologique et botanique de Mulhouse. L’espace baptisé Horizon Afrique déploie ses 27 000 m², dont 12 000 m² en extérieur et 15 000 m² sous toit, pour accueillir près de soixante espèces différentes (source : Parc zoologique et botanique de Mulhouse, 2025). Pensé comme un véritable voyage au cœur de la faune africaine, ce nouvel habitat associe grand air et installations intérieures, garantissant le bien-être animal et le confort des visiteurs.
Le panorama des espèces dans leur environnement
Chaque secteur a été aménagé pour rappeler les paysages africains et favoriser les comportements naturels des animaux. Vous y croiserez notamment trois girafes mâles de Kordofan, nommées Zongo, Timbou et Tibiri, évoluant en plein air, tandis qu’à l’intérieur, un hippopotame nain profite d’un bassin adapté à ses besoins. Outre ces stars, des gazelles de Mhorr, des zèbres et des mangoustes naines d’Afrique partagent ce sanctuaire avec une grande diversité de reptiles et un vaste aquarium où nagent de nombreuses espèces de poissons.
Espèce | Nombre approximatif | Environnement |
---|---|---|
Girafes mâles de Kordofan | 3 | Extérieur |
Hippopotame nain | 1 | Intérieur |
Gazelles de Mhorr | 5 | Extérieur |
Zèbres | 4 | Extérieur |
Mangoustes naines d’Afrique | 6 | Mixte |
Reptiles (serpents, etc.) | 12+ | Intérieur |
Poissons d’aquarium | 20+ espèces | Aquariums |
Le rôle pédagogique et écologique de l’espace
Au-delà de l’aspect contemplatif, Horizon Afrique vise à sensibiliser le public aux menaces qui pèsent sur ces espèces et leurs habitats naturels. Un parcours didactique invite à découvrir les enjeux du changement climatique, de la déforestation et du braconnage. Pour chaque billet vendu, un euro est reversé au programme de préservation du zoo, soutenant douze programmes d’élevage en captivité et la survie de onze espèces très menacées.
Le design végétal et paysager au service de la biodiversité
Cet espace n’est pas seulement animé par les animaux : il intègre également plus de 275 arbres, 6 700 arbustes et 20 000 vivaces et graminées, choisis pour recréer la diversité des milieux naturels africains. Les chemins sinueux et les plans d’eau invitent à la découverte et offrent des points de vue variés, propices à la photographie et à l’observation silencieuse de la faune.
Le financement et les compétences dédiées
L’investissement global de ce projet avoisine 18 millions d’euros, financés par la Région Grand Est et des mécènes privés. Pour assurer la qualité des soins, cinq nouveaux soigneurs ont rejoint l’équipe, dont des spécialistes des poissons, invertébrés et reptiles. Certains ont même suivi des formations auprès de parcs partenaires en France et à l’étranger